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dimanche 31 juillet 2011

Samedi 30 juillet 2011

Troisième et dernière soirée du festival « Autour de Brassens »...

Le cinquième festival Autour de Brassens de L’Argentière la Bessée vient de se terminer et nul doute que le président Maurice Bonnardel et les bénévoles de l’association  peuvent se féliciter du succès obtenu au cours de ces trois soirées qui resteront à jamais gravées dans les mémoires de celles et ceux qui ont eu la curiosité parfois mais surtout l’envie de se déplacer à la salle des fêtes, prêtée gracieusement par les membres de la municipalité de notre si belle cité haut alpine.
Je vous ai déjà relaté les deux premières soirées de ce festival.



Final endiablé...
Il ne me reste plus qu’à vous chroniquer la troisième.


Encore beaucoup de monde présents dans la salle.
Charles Girard, un habitué du festival Brassens de Vaison la Romaine a assuré, guitare en bandoulière la première partie de ce programme en régalant le public de chansons tendres et humoristiques de Boby Lapointe, François Morel, Serge Llado, Coluche, Fernandel …
Charles Girard
Charles, c’est la générosité incarnée doublée d’une sensibilité à fleur de peau.
Les spectateurs ne s’y sont pas trompés puisqu’il a été gratifié à la fin de chaque chanson de salves d’applaudissements.

En seconde partie, le Trio JOB (comme Julie, Olivier et Benjamin dit « Ruben ») a enthousiasmé de leur jeunesse, leur précision vocale et un sens aigu de la mise en scène un public qui a constaté, comme vendredi, qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années.
Il est passé le temps où ceux qui chantaient Brassens ne balançaient plus depuis longtemps entre deux âges.
Le Trio JOB

Dans tous les recoins de l’hexagone et dans la planète entière, les jeunes s’intéressent à ce phénomène, ce faiseur de chansons, comme il aimait à se définir, et apportent un sang neuf à sa musique.
Les versions de La fessée, Bécassine, Le vin, La complainte des filles de joie … que nous proposent le trio JOB sont remplies de trouvailles, tant sur le plan de la musique, notamment dans des changements de tonalités inattendus mais toujours de bon goût, et l’on se laisse facilement aller à entrer délicieusement dans l’univers de ces trois artistes d’exception.
Le cinquième festival est terminé, vive le sixième.
J’ai cru deviner, en laissant traîner mes oreilles indiscrètes que d’autres artistes talentueux étaient déjà sur les rails pour être programmés la saison prochaine.
Laissons à toute l’équipe du festival, au président Maurice Bonnardel et à son conseiller artistique Jean-Marc Dermesropian le temps de se reposer un peu.

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