Et voici grâce à Claire et Sébastien CHORIER ,( imminent photographe) les images et le compte rendu de la dernière soirée de notre ,19 ème FESTIVAL
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Pour la dernière soirée du festival « Autour de Brassens », Yves Uzureau (guitare / chant) et ses musiciens, Anne Gouraud à la contrebasse et Gilles Quétin à la guitare ont proposé au public un tour de chant intitulé « Swing Brassens ». La tonalité a été donnée d’emblée avec l’entrée en scène des musiciens sur la bande son de « Je suis swing ». Ensuite, durant plus de deux heures, les trois artistes ont interprété un grand nombre de titres du poète sétois à la « sauce » swing en emmenant le public avec eux. De « La Ronde des jurons » (illuminée par la danse d’Anne Gouraud derrière sa contrebasse) à « La balade des cimetières » en passant par « La première fille » ainsi que « Les oiseaux de passage », toutes les oreilles « brassensophiles » ont été comblées. Les musiciens connaissent leur partition et leur texte au cordeau et nous régalent de solos réussis. On n’oubliera pas de citer une version a capella très drôle du « Nombril des femmes d’agents », les trois compos d’Yves Uzureau (« Lobe story » / « Aïe, ¡ qué dolor ! » / « Des larmes de sel ») ainsi qu’une version en argot de « L’eau de la claire fontaine » (écrite par Agnès Tytgat, également auteure de l’ouvrage : « L’univers symbolique de Georges Brassens »). Pour ce dernier spectacle de l’édition 2025 de ce beau festival, Yves Uzureau a brillamment tiré la « substantifique moëlle » jazz et swing des chansons de Brassens en rappelant également que Django était « le seul musicien que Brassens pouvait écouter des heures sans se lasser ! ». Un spectacle que les festivaliers ne sont pas près d’oublier !
Petite remarque supplémentaire : A la fin de son récital, Uzureau a remercié l’équipe du festival : Maurice et Hélène, ainsi que les bénévoles : « tous ces gens qu’on voit à peine mais qui font beaucoup, beaucoup de choses ». A l’heure où la culture est de plus en plus menacée dans les choix venant « d’en haut », cette petite pensée méritait d’être soulignée.
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